C’est une première dans l’histoire du Top 14, le FC Grenoble et le Racing Club Toulonnais remettent tous les deux en cause le score final de la rencontre qui a eu lieu au stade des alpes samedi 31 août. Les grenoblois l’avaient emporté 28 à 26. Une victoire des plus surprenantes face à cette équipe pourtant championne d’Europe. “C’est ce qui nous a mis la puce à l’oreille” évoque Gilles Allou, membre du staff toulonnais. Enquête.
Des performances inhabituelles
Côté grenoblois, on s’était pourtant donné les moyens de respecter la hiérarchie européenne avec pas moins de 12 blessés. “Ce match a été truqué d’une façon ou d’une autre, commente l’entraîneur grenoblois, quand on avait des pénalités, on faisait exprès de les taper à plus de 50 mètres pour les rater”. Pourtant à deux reprises, Julien Caminati, buteur malgré lui, a passé le ballon entre les perches. “Il n’y a pourtant pas beaucoup de vents sur Grenoble et pile à ces moments là le ballon subissait nettement une rectification de trajectoire.”
Mais les soupçons de triches semblent aussi s’orienter vers le corps arbitral. Notamment ce fameux essai accordé en 2ème mi-temps sur arbitrage vidéo. “Comment l’arbitre a t-il pu déclarer l’essai alors qu’on ne voyait strictement rien ?” s’étonne Beukes, l’auteur présumé de l’essai et capitaine du FCG. “Même moi dans la mêlée, je ne savais plus où j’étais, alors le ballon !”
L’arbitrage vidéo est-il si infaillible que ça ?
Interrogé par le Néphidau, l’arbitre de la rencontre M Attalah explique la procédure standard : “Quand il y a doute sur l’essai, on a recourt systématiquement à la vidéo pour être sûr de ne pas se tromper dans la décision. C’est le rôle du quatrième arbitre. Comme les arbitrages vidéos sont rares, il est tout à fait possible que celui qui visionne la vidéo soit mal réveillé. Parfois on peut confondre le ballon avec un bout de coude ou de genou. Il faut être vraiment attentif et c’est pour ça qu’on regarde plusieurs fois la vidéo avant de prendre une décision”.
Le FCG qui avait déjà battu Toulon en avril dernier, pensait avoir atteint son quota de victoire pour les dix ans à venir. Le président du RCT Mourad Boudjellal est quant à lui furieux. Rappelons qu’il avait déclaré lors de la saison précédente qu’il était normal que Grenoble gagne face à l’équipe B de Toulon. Aujourd’hui, “en alignant notre équipe A face à une équipe C moins, tout au plus, la victoire ne pouvait pas nous échapper”, a t-il déclaré dans les médias avant de conclure, “nous sommes prêt à aller jusqu’au bout pour faire éclater la vérité ! »
La rédac’ du Néphidau « pas complétement libéré »